PRÈs DE LA SOURCE
Janvier-Mars 2010 - N. 93 |
Près de la Source
JenvierrMers 2010
n.B3
|
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Prère (Jianfranco 9r1..aria /Iuoeri;
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vie et
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expériences
Prère Josepli Vinti,
O. Carm. :Notre (])ame ile Lumières
Cliristiane et !Marc-Jfenry o/anaesmet
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Janny et Jean-jacques Le Veuf
|
En couverture, le concert de la
Sainte Cécile (22
nouembre 2009) de l'Ensemble du Val de Chézine dans l'église Notre
Dame de Lumières, au bénéfice de la construction d'une école primaire
au Congo. |
Le fil rouge de cette année 2010 sera la prière de Jésus, le Notre
Père. Frère Terrence nous accompagnera dans la découverte des aspects
les plus importants de ce trésor de notre vie chrétienne. Dans ce
premier numéro, pour mieux comprendre et mieux prier le Notre Père, il
nous invite à considérer les circonstances particulières des deux
versions dans lesquelles la prière de Jésus nous a été transmise. Dans
l'Evangile de Matthieu, le Notre Père se trouve dans le contexte du
Sermon de la Montagne; il s'agit de la rédaction utilisée dans la
liturgie de l'Eglise ; elle est donc plus familière. Dans l'Evangile
de Luc, cet épisode figure tout de suite après la rencontre de Jésus à
Béthanie avec Marthe et Marie, et elle est présentée comme une réponse
de Jésus à une demande explicite d'un enseignement sur la prière de la
part de ses disciples. |
Lors de mon voyage en Italie au mois d'octobre de l'année dernière,
pour la rencontre des économes de l'Ordre, j'ai visité la communauté
des Carmélites de Sutri. Elles m'ont montré le crucifix de leur église
qui avait parlé à Arcangela Virgili, tertiaire carmélitaine de
Ronciglione, village près de Sutri. l'ai eu envie d'en savoir
davantage et gràce à Bruno Pastorelli, qui travaille pour l'association
qui porte le nom de la Vénérable tertiaire carmélitaine, j' ai eu
accès à des sources anciennes. La vie que je présente est le fruit de
ces lectures. |
Depuis le mois de septembre 2009, le
Carme Dinh Joseph a rejoint notre Délégation française et vit dans la
communauté d'Angers. Nous lui avons demandé de nous parler de notre
Carmel au Vietnam, de sa vie et de son expérience personnelles. Nous
le remercions de nous avoir livré son témoignage. |
Du 18 octobre au 13 décembre 2009, le
couvent Notre Dame de Lumières a été le centre de nombreuses activités
qui avaient pour but de recueillir des fonds pour la construction
d'une école primaire à Bunia au Congo, en lien avec la mission
carmélitaine locale. Nous avons demandé à Michel-Henry et
à
sa femme Christiane qui ont participé
intensément à ces événements de nous raconter leur expérience. Nous
les remercions pour le travail qu'ils ont fourni durant toute la
période de ces initiatives, et pour la simplicité avec laquelle ils
nous en parlent. |
Enfin, nous remercions Janny et
Jean-Jacques Le Deuf pour leurs paroles d'adieu à Lionel Bouchereau
qui nous a quittés le 14 janvier dernier. Nous perdons un ami très
cher et très dévoué à notre Ordre. Il fut proche de notre communauté
de Bourges comme de celle de Nantes. Nous voulons surtout rappeler le
long et précieux service en faveur de Près de la Revue, dans la
rédaction de nombreux numéros et, dernièrement, dans l'administration.
Nous le confions à la miséricorde du Seigneur, et prions pour ceux qui
sont dans la peine à cause de son départ, en particulier pour sa femme
Denise. |
Frère Gianfranco Maria Tuveri, O. Carm.
|
A Ronciglione qui se trouvait alors
dans les Etats pontificaux, le 8 septembre 1661, à l'heure de
l'Angelus du soir, Lucia Finis, mariée avec le cordonnier Séraphin
Virgili, au septième mois de grossesse, donnait naissance au premier
de ses six enfants ; c'était une petite fille, qui fut appelée
Mariangela, et fut baptisée le IO septembre suivant. |
A l' àge de six ans, la petite
Mariangela tomba sérieusement malade ; elle était en proie à des
fièvres violentes qui durèrent six mois environ. Son père en profita
pour quitter son atelier et pour travailler
à
la maison, afin d'ètre toujours
prèt
à
secourir son enfant. IlI'instruisit
des vérités de la foi catholique, lui expliqua le Notre Père, l'Ave
Maria, les Commandements et les Sacrements. La phase aigue de sa
maladie passée, Mariangela put reprendre sa vie ordinaire, mais elle
garda toujours un état fiévreux dont l'intensité variait selon les
jours et les heures. |
Ce fut encore son père qui la prépara
à sa première confession et à sa première communion, qu'el1e eut le
bonheur de recevoir à l'age de 8 ans, en 1669. C'est alors que
Mariangela révéla à son père son désir de la vie monastique. Mais
celui-ci lui dit : «Nous sommes pauvres, tu feras la moniale dans ta
maison !
»
|
Mariangela grandit au sein d'une
famille nombreuse, aidant sa mère dans les travaux domestiques, mais
aussi enseignant le catéchisme aux plus petits et participant, de
nombreuses années durant, au transport des pierres pour la
construction de la cathédrale de sa ville. |
En 1675, avec son père, elle se rendit
à Rome à pied, pour le pèlerinage de l'année sainte. Elle fit alors l'expérience
de la puissance de la foi. Sur la route du retour, elle était très
fatiguée et demanda au père de s'arrèter pour une pause. Celui-ci
arracha une petite branche à un arbre et la lui donna, lui disant :
« Mettez cela dans votre bouche
et ayez foi que Dieu vous fera passer la fatigue que vous ressentez.
» Mariangela obéit et sentit
ses forces lui revenir, comme au commencement du voyage. Elle demanda
alors à son père quel était cet arbre qui avait ce pouvoir
extraordinaire. Il lui répondit que ce n'était pas l'arbre qui avait
la vertu de rendre la force mais la foi en Dieu dont elle avait fait
preuve. |
Mariangela, encore jeune commença à
travailler comme ouvrière journalière à la campagne et dans les
maisons de ceux qui l'embauchaient. Un jour, alors qu'elle priait le
Rosaire, la Sainte Vierge l'avertit de la mort de son père. Peu après,
en effet, ce luici tomba malade et, durant trois ans, il garda le lit.
Il mourut en 1679, laissant sa femme et ses nombreux enfants sans
ressources. |
Mariangela dut alors travailler encore
plus péniblement pour soutenir sa famille et pour payer les dettes
occasionnées par la maladie de son père ; on la vit souvent aller
chercher des herbes dans les bois pour nourrir sa famille.
|
Un jour de fète, la mère lui ayant
commandé d'aller travailler chez sa tante, elle s'y refusa
intérieurement et supplia le Seigneur |
de l' empècher de commettre un tel
péché. En arrivant chez sa tante, elle eut un manquement et ses yeux
se mirent à verser du sang de telle sorte qu'elle ne put accomplir ce
que l'on attendait d'elle. |
Elle resta pratiquement aveugle durant
Il ans environ. A sa demande, le Seigneur mitigea sa peine en lui
permettant de voir suffisamment mais seulement pour se rendre à la
messe. Elle sera complètement guérie par l'intercession de saint
Joseph, lors d'une vision du saint patriarche. Elle put s'adonner à
nouveau aux travaux de la maison et aux ceuvres de miséricorde envers
tous les nécessiteux. Elle refusa définitivement le mariage, pour se
donner toute à Dieu avec les trois vceux: pauvreté, chasteté et
obéissance. |
En grandissant, Mariangela prit
conscience qu'elle avait besoin d'un directeur spirituel pour la
conduire dans les voies du Seigneur. Le premier fut le Père Carme,
Scipione Pironti. En1686, le P. Jéròme Carignoni accepta de la
diriger, ce qu'il fit durant Il anso Ce bon Père se rendait à la
maison de Mariangela, alors aveugle, pour la réconforter et l'instruire
dans la foi et la vie spirituelle. Etant lui-mème de vie très austère,
il permit à Mariangela de mener une vie de pénitence, de jeùnes et d'abstinences
encore plus rigoureuses que dans le passé. |
Mariangela fut calomniée auprès de l'
évèque de Sutri, qui la fit garder prisonnière dans une maison de la
ville de Capranica, durant trois jours et trois nuits, pour la mettre
à l'épreuve. Durant ce temps, elle fut violemment attaquée par le
démon. Enfin, I'évèque découvrit la vérité, reconnut les grandes
vertus de la servante de Dieu et la renvoya libre chez elle. Ce fut à
cette époque qu'elle perdit son directeur spirituel, le P. Carignoni.
|
Un jour, appelée par son frère Joseph,
elle se rendit avec sa mère à pied à Bracciano pour lui prèter secours.
Mais il mourut rapidement victime d'une maladie foudroyante. Peu après
ce deuil, Mariangela pleura aussi la mort de sa mère. |
Mariangela était analphabète, mais
elle désirait apprendre à lire. Un jour, elle devait avoir 36 ans
environ, une image de sainte Thérèse de Jésus avec un passage de ses
écrits tomba sous ses yeux. Elle fut saisie d'un vif désir de
comprendre les paroles de cette sainte qu'elle aimait tendrement. Elle
s'adressa alors au Seigneur:
«
Mon Dieu, si je savais lire, je
pourrais tirer quelque profit de ces paroles
! »
Peu après, en regardant à
nouveau le texte, elle put le lire et le comprendre aisément. Ce fut
là le signe qu'apprendre à lire n'était pas une tentation du diable,
mais une inspiration divine. Elle se détermina alors à apprendre
à
lire surtout pour réciter le petit
Office de la Sainte Vierge. |
Avec l'aide d'une jeune fille qui
fréquentait l'école, Mariangela apprit toute les lettres de l'
alphabet. Et avec cette seule connaissance, peu
à
peu, toute seule, elle arriva à lire
convenablement non seulement le petit Office de la Vierge mais encore
d'autres livres profitables à son fune; cependant, elle confessait ne
rien comprendre à tout le reste qu'el1e pouvait lire. |
Après la mort du P. Carignoni, le Père
Jean-Dominique Bonfiglioli accepta de lui prèter son assistance
spirituelle et la prépara à revètir l 'habit de tertiaire carmélitaine.
Mariangela dut patienter avant de le recevoir, car plusieurs frères de
la communauté s'y opposaient, considérant qu'el1e était encore trop
jeune pour un tel engagement. |
En 1700, elle revètit l'habit du
Tiers-Ordre Carmélitain dans l'église Sainte Marie du Peuple; mais
pour l'éprouver, les |
Carmes exigèrent qu'elle se choisisse
un confesseur en dehors de la communauté carmélitaine. Elle rencontra
la bienveillance d'un père Augustinien qui fut son père spirituel
durant les deux ans de son noviciat. Enfin, en 1702, le P. Provincial
lui-mème, le P. Mendes, vint de Rome l'adrnettre à la profession et
lui permit de reprendre un père Carme comme confesseur et directeur
spirituel. |
Mariangela consacra alors de plus en
plus de temps aux eeuvres d'apostolat, vivant d'aumònes spontanées que
les gens lui apportaient. Elle s'occupa particulièrement des jeunes
filles de mceurs dissipés, en risquant pour elles sa vie; plusieurs
fois, elle échappa indemne aux tirs d'arquebuse de ceux qui se
sentaient lésés par son action. Elle accueillait dans sa maison ces
filles, en encourant aussi les reproches des gens bien qui trouvaient
inconvenant le fait qu'elle les reçoive chez elle. Mais Mariangela
n'en continuait pas moins sa charité, les traitant avec la mème
tendresse maternelle avec laquelle elle traitait les petits orphelins
de sa famille qu'elle élevait. Elle secourait les veuves et les
orphelins et visitait les malades dans les hòpitaux et à leur domicile.
|
Pour les prisonniers de sa ville,
Mariangela obtint des autorités un traitement plus humain et plus
chrétien, en leur procurant la célébration de la messe, les jours de
fète. Pour cela, elle prit à sa charge d'acheter le calice et tout le
nécessaire; et pour que la célébration ne vi enne pas à manquer pour
des raisons matérielles, elle mit en place une fondation pour la
célébration des messes à la pnson. |
Elle fonda deux associations de femmes
engagées à prier et à offrir des sacrifices pour les àmes du
purgatoire. Elle aida le P. Ricciotti, le directeur spirituel qui l'accompagnera
désoimais jusqu'à sa mort, à faire venir à Ronciglione les Pères
|
Doctrinaires, qui prirent la direction de l' école de Grammaire et
qui, ensuite, ouvrirent un collège pour des études supérieures. |
Mariangela vivait depuis longtemps une existence spirituelle avec des
expériences mystiques d'union avec le Seigneur, durant lesquelles elle
recevait de nombreuses lumières et gràces, notamment le discemement
des inspirations pour comprendre si elles venaient de Dieu ou non. Un
jour, le Seigneur l'appela à se rendre pour l'adoration eucharistique
dans l'église des Carmes; c'est là que durant une extase, elle vit le
Christ la prendre pour épouse. |
Elle nourrissait toujours le désir de devenir moniale carmélite. Un
jour, elle se rendit à l'ancien monastère de Sutri; mais les
carmélites refusèrent de l' accueillir chez elles à cause de l'insuffisance
de ses ressources. En larmes, Mariangela s' en plaignit aux Crucifix
de l'église du monastère. Celui-ci la consola, en lui disant:« Qu'un
coin de ta maison te suffise comme cellule! Ton monastère sera tout le
peuple de Ronciglione ! »
Elle aménagea alors dans sa maison une pièce avec des planches
de bois, OÙ elle passait ses
nuits, s' adonnant à la prière et à la pénitence. |
Connaissant le prix de l'instruction, en 1706, elle fit vemr a
Ronciglione Rose Venerini de Viterbe, fondatrice de la Congrégation
«Maestre Pie Venerini », (que Benoit XVI a canonisée en 2006), pour
ouvrir la première école publique gratuite pour jeunes filles ; certe
école existe encore aujourd'hui. |
En 1713, suite à I'écroulement d'un mur, l'église qu'elle fréquentait
fut fermée et elle dut se rendre pour la messe à la nouvelle église de
Saint André. |
Mariangela se rendit en pèlerinage à
la maison de la Sainte Vierge à Lorette. Durant ce voyage, elle
suscita une guérison miraculeuse, à propos de laquelle on écrira un
livre en 1737. Elle fit restaurer des autels, des tableaux, des nappes
d'autel et d'autres objets pour diverses églises de sa ville. Elle fit
venir à Ronciglione les moniales de Sainte Claire qui ouvrirent un
« Conservato ire
»
pour l'instruction et l'éducation
des jeunes filles. |
Mariangela traitait désormais avec des
eveques et des théologiens, tout en continuant à recevoir les plus
humbles qui accouraient vers elle des endroits de plus en plus reculés.
Pour chacun, elle avait la parole qu'il fallait pour conseiller, pour
réconforter, pour encourager à avancer sur le chemin de la sainteté.
Elle obtint aussi pour ceux qui venaient la voir des
gràces
et parfois des miracles,
notamment par l'intercession de la Sainte Vierge pour laquelle elle
avait une dévotion particulière. |
En 1727, Mariange1a annonça que les
filles de Sainte Thérèse d'Avila viendraient fonder un monastère
à
Ronciglione. Cette prophétie se
réalisa un siècle après, exactement le 21 mai 1827. |
En 1728, elle tomba mal ade et garda
le lit jusqu'à sa morto Cependant elle n'arrèta pas ses activités, se
servant de personnes dévouées qui les accomplissaient pour elle. Elle
continua à rendre service en assistant
«
en esprit» malades et moribonds.
|
Durant sa maladie, elle recevait
beaucoup de visites ; nombreux étaient ceux qui demandaient ses
conseils ou son intercession. Remarquable fut la visite de l'armée
espagnole, en route vers Naples, qu'elle instruisit sur les devoirs
chrétiens de la vie militaire, en exhortant chacun à ètre davantage
respectueux de la vie et des biens des plus faibles et notamment de l'Eglise.
A tous |
ceux qui venaient lui recommander de
ne pas les oublier au ciel, . mais de les secourir dans leurs
nécessités, Mariangela promit de poursuivre avec plus de perfection ce
qu'elle avait toujours fait sur terre : aider son prochain.
|
Mariangela mourut le lO novembre 1734.
Durant trois jours, sa dépouille fut exposée dans l' église des Carmes
Sainte Marie du Peuple, après que la foule en eut enfoncé les portes
pour voir et toucher le corps de la
«
sainte ». Elle fut ensevelie
revètue de son habit de tertiaire carmélitaine avec une couronne de
fleurs sur la tète, un lis blanc à la main et une petite croix de bois
sur la poitrine. |
Sur la tombe de la servante de Dieu,
on fit graver les paroles suivantes:
«
A Mariangela Virgili, tertiaire
carmélitaine de Ronciglione, ici ensevelie, les pauvres, les orphelins,
les veuves posèrent cette stèle en souvenir de leur très charitable
mère. Elle vécut 74 ans, mourut le lO novembre 1734. |
En 1778, commença le procès de
béatification de la tertiaire carmélitaine, qui dura fort longtemps à
cause de plusieurs problèmes, notamment des troubles qui survinrent
après la Révolution française aussi bien dans la vie de l'Eglise que
dans la société. Mais pour Ronciglione il n'y avait aucun doute quant
à la sainteté de Mariangela, et c'est ainsi que ses concitoyens
commencèrent à la vénérer comme sainte, en obtenant de son
intercession de nombreuses gràces et miracles. Témoignage de ce culte,
la petite cellule OÙ
elle priait, devint un lieu de prière
et de gràce. |
Cela fut une erreur, car c'était
contraire à la discipline de l'Eglise en matière de culte de saints
établi par le Pape Urbain VIII. Lorsque le calme revint dans la vie de
l'Eglise, la cause de |
Mariangela fut présentée à nouveau,
mais bloquée par un veto du saint Office. Cependant, la dévotion de
Ronciglione ne pouvait pas l'accepter. Le 6 décembre 1922, on exhuma
les restes de la servante de Dieu qui fut transportée de l' église
désormais abandonnée par les Carmes, à l' église cathédrale dans la
chapelle
du Chrìst morto |
Après de nombreuses initiatìves, la
communauté chrétienne de Ronciglione obtint enfin la levée du veto et
la reprise de la cause de béatification, gràce à la bienveillance
paternelle de Jean Paul II, qui l'accorda pour l'anniversaire de la
mort de la servante de Dieu, le lO novembre 1993. . |
Le lO novembre 1999, une nouvelle
tombe fut érigée dans la cathédrale, fruit du travail des artistes et
des sculpteurs de la ville de Ronciglione qui voulaient ainsi
témoigner de leur gratitude pour certe humble fille qui s'était tant
dépensée pour sa ville. |
Illettrée, Mariangela Virgili n'a rien
écrit, mais ses confesseurs nous ont transmis quelques traits de sa
spiritualité. Nous invitons à lire ce que le Père Redemptus Valabek à
écrit à propos de sa prière dans le livre La prière au Carmel, du P.
Redemptus Valabek, éditions Parole et Silence, 2009, aux pages
183-190, en particulier sa belle méditation sur le Credo. |
Frère Gianfranco Maria Tuveri,
o.
Carm.
===================================================
Bruno Pastorelli
PRÉSIDENT
de l'Association culturelle Mariangela Virgili
Association culturelle Mariangela Virgili
Piazza Anges, 7- 01037 Ronciglione (Italia)
Téléphone – (+39) 0761 627570 – (+39) 335 1403728
E-mail:
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Site internet :
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Imprimé
pour son compte
Qui veut entrer en contact avec le postulat, mai en écrivant à:
Padre VINCENZO MOSCA
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Tel. 06.68401901
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Tel 02.51.82.21.49.
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Les Amis des Grands Carmes
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Tarifs: Le numéro 5 €. ~
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Et si vous alliez rendre une perite
visite au site des Grands Cannes de France? |
Vous pourriez alors contacter les frères
Cannes de Nantes et d'Angers et connaitre leur vie et leurs propositions.
Mais il vous sera aussi possible
d'accéder au Centre d'Etudes d'Histoire de la Spiritualité, de pénétrer
(virtuellement) dans sa bibliothèque, et de vous tenir au courant de ses
conférences ainsi que de ses publications.
V ous n' oublierez pas de faire
connaissance avec la Fratemité Notre Dame de Lumières et avec les
Familles de Notre Dame du Mont Carmel.
Enfin, des images illustrant les
événements de la vie des deux communautés vous permettront de comprendre
ce que sont réellement les Grands Cannes en France. |
|